La Noix de Demain :
un groupement de travail opérationnel

Le Comité Interprofessionnel des Fruits à Coque du Lot est une association Loi 1901 créée le 21 janvier 1958 dans le but « d’étudier la production et la commercialisation de la noix, cerneaux et noyers ainsi que les moyens pouvant être mis en œuvre pour les développer et les protéger ».

L’association, qui compte actuellement une cinquantaine d’adhérents, est à l’origine de la création de la station expérimentale de Creysse (46) par l’achat des terrains sur lesquels elle exerce.

Elle a également soutenu activement le développement de pépinières et participé à la création de labels comme l’AOC Noix du Périgord. Elle travaille également sur des missions syndicales comme l’accompagnement au montage des dossiers calamités en cas de gel.

 

Les actions menées en ce moment par le Comité sont essentiellement des projets de recherche et de développement. Ils sont orientés autour de 2 thématiques majeures :

  • la gestion durable de l’eau (en développant des filières et méthodes bas intrants ainsi qu’en appliquant des principes de l’agriculture de conservation des sols),
  • et l’agriculture de précision (en adaptant les outils de production dans une démarche de meilleure prise en charge des enjeux environnementaux et économiques).

Afin de les mener à bien, un Groupe de Travail Opérationnel pour l’Expérimentation et l’Innovation (GOPEI) a été créé au sein du Comité : il porte le nom de la Noix de Demain.

Le groupe de travail

En accord avec les deux thématiques majeures de la gestion durable de l’eau et de l’agriculture de précision portées par le Comité, la finalité de ce groupe est d’« améliorer les techniques et la productivité de l’activité nucicole en France tout en diminuant l’utilisation des produits phytosanitaires ». De cela, découlent divers objectifs :

le travail au développement d’une agriculture durable (utiliser moins de produits phytosanitaires, développer des techniques de production naturelles plus efficaces, trouver des solutions de lutte biologique contre les principaux bioagresseurs)

la volonté de travailler en collectif afin de créer des références de groupe en tant qu’outil de gestion destiné à la filière nucicole, créer un outil de partage des connaissances entre producteurs, apprendre à communiquer ensemble sur leurs pratiques

améliorer la rentabilité de l’activité nucicole grâce à la réduction des pertes, l’augmentation des volumes et une meilleure qualité des produits.

Concrètement, cela se fait par le biais de différents axes de recherches et d’action. Ils portent tout particulièrement sur :

l’amélioration des techniques de production (via l’utilisation de biostimulants et de nouvelles méthodes de fertilisation),

la lutte biologique contre la bactériose (maladie bactériologique endémique de nos vergers et responsable de la majorité des pertes de récolte),

la lutte biologique contre la mouche du brou (un bio-agresseur originaire des États-Unis responsable de dégâts considérables).

Les avancées sur ces sujets sont possibles grâce aux collaborations avec nos partenaires scientifiques et techniques.