La charte des

bonnes pratiques

Charte des bonnes pratiques et du bon voisinage

Après avoir rédigé et signé cette charte, les producteurs s’engagent à continuer d’exercer les bonnes pratiques déjà en place mais aussi à améliorer celles qui sont perfectibles au fil des années.
Cette charte s’articule autour de 3 mots-clé :

RESPONSABLE

Les producteurs sont responsables à différents points de vue. Tout d’abord par rapport à la loi qu’ils respectent. Tenir compte des conditions météorologiques (pluviométrie, vitesse du vent,…) avant d’intervenir sur les vergers, c’est respecter la loi.
L’aménagement des vergers doit se faire selon les directives concernant les Zones Non Traitées (ZNT). En cas d’implantation d’une nouvelle noyeraie, des distances minimales doivent également être respectées : 50 m entre la dernière rangée et le mur de l’habitation voisine, 5 m entre le premier rang et la bordure des voies publiques.

En cas de replantation d’une noyeraie existante, la distance entre la dernière rangée et le mur de l’habitation voisine est de 20 m. L’implantation de haies entretenues ou de filet brise-vent peut être mis en place (si accord des parties).

Les producteurs sont aussi responsables vis-à-vis de l’environnement. Toute pratique améliorable est améliorée. Ils interviennent uniquement après avoir constaté visuellement le besoin d’intervention sur chaque parcelle.

«J’adapte mes pratiques d’année en année pour protéger l’environnement. Car un environnement sain, ce sont des arbres en bonne santé et la garantie d’une production quantitative et qualitative. Mais ces adaptations prennent du temps et représentent des investissements. Elles sont progressives : il faut être patient. »

Régis LAVERGNE

TRANSPARENCE

Les producteurs sont transparents avec les autorités. Par exemple, ils avertissent la municipalité de la commune concernée lors de l’implantation d’une nouvelle noyeraie ou en cas d’incident lors d’une intervention. De plus, ils tiennent un cahier d’enregistrement et un cahier d’épandage.

C’est une obligation réglementaire qui permet de vérifier leurs pratiques.
Mais ils sont également transparents avec les riverains. Il ne faut d’ailleurs pas hésiter à aller leur poser vos questions. Ce sont les plus à même d’expliquer leurs pratiques et la manière dont ils les font évoluer.

« Je n’ai rien à cacher ni aux yeux de la loi, ni à mes voisins. Je serai même ravi de leur faire visiter mes parcelles en leur expliquant ce que j’y fais et comment je le fais pour qu’ils n’aient plus peur de mon travail.»

Laurent PERRIER

HARMONIE

Le bien-vivre ensemble est essentiel pour les producteurs. Cela passe par le respect et la communication. Ils essaient d’éviter d’intervenir entre 22h et 6h ainsi que les dimanches et jours fériés.

Ils peuvent également prévenir le voisinage la veille d’une intervention. En cas de nouvelle acquisition, ils privilégient du matériel moins bruyant. Ils essaient également de ne pas travailler ou tourner en bout de rang sur les voies ouvertes au public.

« Mon but est de m’entendre avec tout le monde pour pouvoir travailler et vivre dans les meilleures conditions possibles. Pour cela, je communique afin de garder de bonnes relations avec mes voisins et mon entourage. »

Georges DELVERT